Terre & environnement

Sous nos pieds la Terre, une planète étonnante dont nous sommes encore loin d’avoir percer tous les secrets.  Et si la mécanique paraît huilée à la perfection, il suffirait de pas grande chose pour que le moteur s’emballe. Du moins c’est ce que nous font redouter les changements climatiques et le tarissement de certaines ressources naturelles. Plus qu’un métier, une vraie passion !

Comment se forment les montagnes ? Pourquoi la Terre tremble ? Quelles seront les conséquences de l’élévation des températures à la surface du globe ? D’où vient l’eau de note robinet ? etc.

Toutes ces questions peuvent paraître triviales ou purement théoriques. Il n’en est rien. Elles sont aujourd’hui cruciales. Et à dire vrai, elles l’ont toujours été. De tous temps, les sociétés humaines se sont toujours adaptées à leur environnement. Mieux les comprendre, c’est anticiper les questions qui se poseront à nous avec acuité dans les années à venir. Et en la matière, mieux faut avoir un regard global et penser système.

Voilà pourquoi Rennes 1 a fait le choix de concevoir un programme de formation le plus large et le plus complet possible. Au menu donc : géologie, géophysique, écologie ou encore hydrologie. Sans oublier les sciences humaines afférentes comme l’économie, le droit ou la géographie, etc. Rien ne sera épargné aux futurs étudiants. Et surtout pas les sorties sur le terrain !

Exemple avec ce reportage sur un stage de terrain en hydrologie

Impossible de comprendre les rouages de la machine Terre en restant cloîtrés à la bibliothèque. Car avant de théoriser, il faut savoir observer ! Sinon, on courre tout simplement le risque de prophétiser ! Aussi, et dès que le temps le permet, les enseignements en sciences de la Terre à Rennes 1 se font sur le terrain. 15 % des heures d’enseignement ont ainsi lieu hors les murs des salles de classe et près de 40 % des heures restante prennent la forme de travaux pratiques (TP). Il est donc fortement conseillé de s’équiper le plus rapidement possible d’une bonne paire de bottes voire même d’un marteau et d’une loupe de géologue. Des investissements utiles et accessibles qui permettent de lire les paysages qu’ils soient naturels ou en cours d’anthropisation. Une manière aussi de patienter avant de pouvoir utiliser des outils d’analyse beaucoup plus fin. L’approche transdisciplinaire de l’enseignement des sciences de la Terre retenue à Rennes 1 permet par ailleurs de mieux comprendre les interactions entre le vivant et son environnement. Le meilleur moyen d’identifier de nouvelles pistes pour relever les défis qui attendent nos sociétés.

Sur Terre, tout est système ! Et ce n’est pas une affirmation péremptoire. C’est, au contraire, une vérité scientifique qu’on approche à force d’expérimentations. Problème ? Le terrain c’est bien mais une sortie à la journée c’est rarement suffisant pour en tirer des enseignements intéressants. D’où l’intérêt des stages sur le terrain que ce soit sur les affleurements Andalous ou sur les rives de la rivière Sélune en Normandie ! Là, les étudiant·e·s seront véritablement en immersion sur plusieurs jours : une expérience qui leur permettra de prendre la réelle mesure de la complexité des mécanismes à l’œuvre et d’affuter leur regard de scientifique en prenant, tour à tour, les lunettes du géologue, de l’hydrologue ou de l’aménageur, etc. Et de pouvoir embrasser la problématique dans son ensemble. Une démarche qui, plus tard, facilitera le travail en équipe et la coopération en mode projet et leur permettra d’échanger avec des spécialistes venus de tous horizons. Il est, en effet, illusoire de croire qu’un phénomène naturel se limite à des frontières académiques !

Evidemment que les sciences de la Terre sont ouvertes sur le monde, c’est même leur nature, leur raison d’être ! Plus sérieusement, Rennes 1 dispose de la panoplie complète pour préparer ses étudiant·e·s à un avenir worldwide : enseignements disciplinaires en anglais à partir de la licence, avec une augmentation du volume au cours des années et même masters, pour certains, uniquement en anglais. Quand on aime… Les futur·e·s étudiant·e·s feront également la rencontre professeur·e·s étranger·e·s invité·e·s et bénéficierez des accords et partenariats que Rennes 1 à tisser avec de nombreux établissements d’enseignements de recherche et de laboratoires à travers le monde. Des basics qui devraient leur permettre de sortir du lot.

Et après les cours ? L’énergie à revendre est tout sauf un défaut. A condition de savoir l’utiliser à bon escient. Clarisse Picard, par exemple, a fait le choix de s’engager à fond : que ce soit dans ses études ou dans semi-marathon où elle a remporté le titre de championne de France espoir. De son côté, Faustine Noël a décroché, en 2018, 3 médailles aux championnats de parabadmington.

Les associations étudiantes quant à elles regorgent phosphorent d’initiatives en tous genres : CNER, Geocontact, Ar Vuez. Les étudiant·e·s de Rennes 1 participent également chaque année à la Fête de la science. Récemment, ils se sont illustrés en réalisant une vidéo didactique sur les mégots de cigarettes intitulée « Petit déchet... mais grosse pollution ! ». Ils réalisent par ailleurs un Bioblitz soit un inventaire de la biodiversité réalisé en un « éclair » (24h), encadré par des scientifiques avec la participation du grand public. Un nouveau hackathon est même en préparation. Et pour ceux qui ont la fibre pédagogique, ils pourront toujours essayer de relever le défi ma Thèse en 180 secondes pour tenter de titiller Camille Vautier, arrivée 3e au concours national.